Nhane
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![[bête à] Nhane Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: [bête à] Nhane Jeu 16 Juil - 3:19 | |
| ID. Nhane Nom: Néant. ( Dowek pour la base de données de la Police de la Méchapitale. )
Prénom: Nhane
Race & sexe: Humain mâle
Age: 18 ans
Taille: 1m70
Cheveux: châtains
Yeux: bleus
Signe distinctif: Grosse cicatrice sur le bras droit.
Planète d'origine: Tacos Favellas - Méchapitale
Lieux de résidence: Tacos Favellas - Méchapitale
Faction: Gang (avec Shariel et Domino)
Casier Judiciaire: Vol, Vandalisme, Détérioration de biens publics, Délit de fuite...Fiche de perso Compétences
-Survie Tacos Favellas: Niveau 1
-Maniement des armes de poing: Niveau 1
-L'art de minuit: Niveau 1
-Psy-actif: Niveau 1InventaireN'a PAS de carte d'identité
Sac à dos: 20 K
Couteau de combat: 10 K
Cagoule: 5 K ( pasque c'est cool pour un vilain ! )
Briquet: Gratos
Le Geindv: 150 K
30 balles standards: 70 K
Lampe torche: 15 K
2 Ration de survie: 10 K
Nourriture normale: 30 K
Corde: 4 K
Trousse de soin complète: 75 K
61 K en liquideTotal: 450 K
Dernière édition par Nhane le Jeu 16 Juil - 21:12, édité 10 fois | |
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Nhane
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| | Sujet: Re: [bête à] Nhane Jeu 16 Juil - 3:21 | |
| Background Cette nuit là, de nombreuses personnes sont mortes. Plusieurs milliers d'âmes, voir même peut-être centaines de milliers, ont quitté ce monde. Beaucoup de sang, beaucoup de larmes, dans l'indifférence totale. Un jour normal en somme... Cette nuit là, de nombreux enfants sont nés aussi. A peu près autant que la veille et sans doute à peu de chose près le même nombre que le jour suivant. Un jour banal, oui, sauf pour Nhane, qui fut assez chanceux pour être de la seconde catégorie... Ou pas.
A sa naissance, il était encore bien jeune. Et malgré ses rondeurs, il ne faisait à tout casser que trois kilos deux cent trente six grammes. C'était un garçon. Un garçon bruyant d'ailleurs. Dans l'obscurité quasi totale qui régnait dans les entrailles des Favellas, la femme fatiguée, et seule, suppliait ce bout de chaire de bien vouloir cesser de lui casser les oreilles. Et pour une raison que j'ignore, peut-être avait-elle simplement les tympans trop sensibles, elle posa l'enfant sur une serviette sale étendue sur le sol avant de l'y abandonner lâchement. La raison est de toute manière sans importance. Cette question, je ne me la pose pas, et Nhane non plus. D'ailleurs, je n'ai aucun souvenirs de cette période, j'étais trop jeune.
Mais je connais la suite... Attiré par mes cris, il parait plus puissants que le son d'un vaisseau de type 3 entrant dans l'atmosphère Spartiate à vitesse d'attaque, un vieil homme commis une des pires erreurs de sa vie. Pauvre habitant des Favellas, il n'avait jamais put avoir d'enfants, et ainsi tombant pied à nez avec un si adorable et bruyant bambin, il n'eut pas le coeur à l'abandonner ainsi. Il disait s'appeler Ben, était un peu cinglé et bien qu'il n'avait que quarante cinq ans, il en faisait biens soixante. Il s'est occupé de moi pendant les huit premières années de ma vie. Il aurait bien voulu me garder un peu plus longtemps, mais je crois qu'il est mort d'une rencontre violante avec une barre de fer. Car en fait, avec le temps, les Favellas étaient devenue le théâtre de nombreux affrontements entre gangs, qui n'avaient alors plus d'autres choix que de recruter de nouveaux soldats. Ils les aimaient jeunes, c'est un peu comme les bébés chiens. Il suffit de les prendre assez tôt, et on en fait n'importe quoi. Mais ils n'aimaient pas les parents. Pour d'obscures raisons, ces derniers avaient tendance à s'opposer à cette joyeuse rafle de conscription. Alors bon, un petit coup de pic à glace et c'était réglé. Tant pis pour les frais de pressing...
C'est donc avec le coeur léger, impatient de découvrir d'autres tuyaux, que j'ai rejoint ma nouvelle demeure, une espèce de squat d'enfants, non loin du QG du gang auxquels j'appartenait alors. La vie était sympa là bas aussi. Pour s'habituer à la vie de gang, les enfants formaient comme des mini-bandes qui passaient leur temps à se faire des crasses... Histoire de faire comme les grands quoi. C'est bon pour la cohésion ! Moins pour les articulations... Les grands, de leur côté, laissaient faire. Il s'en amusaient bien d'ailleurs. La sélection naturelle... En un peu moins violent. Mais au combien plus fun. Enfin, je vous passe les détails, vous imaginez.
A côté de ça, les "grands" nous apprenaient tout un tas de trucs vachement intéressants ! Comment monter aux étages supérieurs de la Méchapitale, comment y subtiliser de la bouffe, comment faire tourner en bourrique les flics, résister à leurs interrogatoires ou encore comment détourner leur attention... Et je peux vous dire qu'ils s'en souviennent.
Puis, avec le temps, je devins plus vieux... J'avais environ 11 ans. Les fest-noze entre gangs se faisaient de plus en plus réguliers. Des gens arrivaient de toutes les Favellas pour pouvoir profiter de l'acoustique exceptionnelle de ces lieux lorsque le son des flingues, grenades et autres joyeusetés explosives venaient faire vibrer la tuyauterie. Alors forcément, il y avait quelques accidents. Et comme il fallait du monde pour faire du bruit, qu'on avait l'âge de faire la fête, ils m'ont appris à me servir d'un flingue... A tuer des gens... C'était assez cool de tirer sur des canettes.
Par la suite, quelques uns de mes amis sont morts, c'était plutôt dépriment. J'étais un peu malheureux quant même. Mais heureusement, il y avait Dan. Je le connaissais depuis le tout début. On avait bien subit tout les deux, on s'étais pas mal amusés aussi. C'est d'ailleurs avec lui que j'ai eu ma première mission sérieuse. Il s'agissait de garder un passage. C'était la première fois que j'avais l'autorisation de tirer sur les mecs d'en face... Enfin, s'il en venait un. Finis les petites missions à deux kopecks. Finis le vol à l'étalage, finis d'aller harceler les flics, finis de surveill... Heu non, pas ça en fait. Mais cette fois, c'était du sérieux. Ou pas... On est resté presque un mois comme ça, comme des cons, à regarder les rats galoper le long du long couloir mal éclairé et désespérément vide.
Et puis, un mec est arrivé. Je crois qu''il voulait se rendre au Fest-Noze, lui aussi. C'était un simple enfant, armé d'un simple flingue, simplement comme nous. A la différence que, dans l'histoire, c'est lui qui est mort. Mon flingue l'as tué... Je l'ai tué. Et pour être honnête, ça ne m'a beaucoup plu...
Pourtant, en récompense, on a tout les deux eu la chance de goûter à la synthécoke. C'est assez sympa sur le coup, ça tranquillise l'esprit... Mais si on en prends, c'est pour la vie. C'est pas comme si on pouvait revenir en arrière après dix ans d'abstinence... Non. C'est plutôt comme si on devait apprendre à vivre avec cette sensation constante de manque.
Enfin, revenons à notre histoire. J'avais tué quelqu'un J'étais devenu un homme ! Et comme le temps avait continué à vieillir, j'avais à présent 15 ans.
La situation ne s'était guère améliorée dans les Favellas. Toujours plus de gangs, toujours plus d'armes, toujours plus de morts. Des gamins... Des adultes... Il ne faisait pas bon y être. Au fond, c'était les vendeurs d'amplis qui y gagnaient à organiser toujours plus de Fest-Noz. Ces soirées avaient alors atteint une renommée interplanétaire ! Des journalistes venaient des quatres coins du système pour se faire dépouiller et couper les couilles par les artistes. Ca passait bien au JT... Quelqu'un m'a même dit m'y avoir déjà vu, j'y crois pas trop. Et puis faut dire que, à force de faire du bruit, les voisins du dessus ont commencé à râler.
Alors, les flics sont arrivés. Et eux, avaient une autre idée des fest-noze. En fait, c'est une guerre qui a débuté. Une guerre silencieuse, une sorte de massacre. Nous devions défendre notre gang, coûte que coûte. J'aurais donné ma vie s'il l'avait fallu. En fait, les petites disputes étaient devenues bien insignifiantes face à ces hordes de flics qui venaient se mêler de nos affaire. Ils n'étaient pas vraiment du genre à faire de quartiers. C'est à coups de 9mm qu'ils finissaient ceux qui combattaient, et à coups de matraque pour ceux qui tentaient de se rendre. Sauf pour les enfants, comme nous.
Ils aimaient bien les enfants. Tant qu'ils n'étaient pas armés...
Manque de bol, j'avais une arme. Et manque de bol, le tireur d'élite qui nous avait repéré au loin en avait une aussi. Un truc du genre gros calibre. Un truc qui ne fait pas de cadeaux. Avant même d'entendre la détonation, la balle avait rendu une petite visite à mon bras avant de venir saluer le poumon droit de Dan. Je m'en souviens... Ca faisait plutôt mal. Nous sommes restés allongés sur le sol un moment. Je criais, je geignait, je pleurais, j'étais vraiment lamentable. Pas comme Dan, qui lui, savait contenir la douleur. Enfin... Le sang qui sortait de sa bouche l'empêcher un peu de geindre mais.... Après un quart d'heure... Il a pris sur soit, et a fait une petite sieste.
Après quelques heures de lamentations, je fut récupéré par une espèce d'association qui voulait alléger leurs âmes en soignant les blessés innocents de ces affrontements. Ha ! Elle est belle l'innocence. Ils ne savaient pas, eux, que c'est à cause de moi que Dan était mort... La balle était pour moi, et même si elle m'avait arraché un muscle et offert une cicatrice hideuse, elle m'avait épargné, et elle avait emporté Dan.
Une fois sur pied, je suis retourné dans les Favellas. C'était devenu bien calme... C'est comme s'ils étaient tous partis. Alors biensur, il restait des gangs, mais ils étaient bien trop occupés à se cacher des forces de police encore présentes pour mener une quelconque action. J'étais plutôt dégoûté, littéralement anéanti. J'ai bien pensé me suicider, mais je n'en ai même pas eu le courage... Alors je me suis contenté de vivre comme une loque. De temps en temps, je remontais à la surface pour y chercher de la nourriture ou de la lumière. Mais je préférais vivre seul, pour ne plus avoir à perdre un proche. Au final, je ne faisais que ce que je savais faire, survivre, fuir, me cacher.
Cela dura une bonne année... Le temps de laisser cicatriser cette fichue plaie, que je m'efforçait de masque à ma propre vue. Et le temps de devenir un vrai rat des Favellas. A ce rythme, j'étais bon pour finir comme celui qui m'avais adopté. Vieux, fou, sénile et en mal d'aventures. Mais que voulez vous, j'étais devenu faible et lâche.
Alors c'est le destin qui m'a prit en main, en m'enfermant bêtement et clandestinement dans un vaisseau
en partance pour Dimaris. Je ne connaissais alors rien de cette planète, ni du système d'ailleurs, et je ne savais même pas à quel genre d'ennuis je m'exposais en m'y aventurant. C'est là bas que j'ai rencontré Shariel, ce matou miteux qui attire les ennuis plus fort qu'un aimant attire le fer.
On a eu quelques problèmes avec un gang de là bas... Une histoire débile. Au bout de laquelle je l'ai perdue de vue. Je la pensais même morte. C'est ce qui viens à l'esprit lorsqu'on finit en miette au dessus des forêts de Malaxian. Après avoir miraculeusement survécu, je suis resté un moment là bas. Quelques années en fait. Les malaxians sont sympa dans leur genre... Trop sympa même parfois. J'ai travaillé un temps avec eux, puis je suis parti. Je n'étais pas chez moi là bas de toute façon, je ne m'y sentais pas bien.
Je ne saurais dire pourquoi, j'ai sentis le besoin de retourner aux Favellas. Je voulais voir ce qu'elles étaient devenues, voir si je pouvais croiser des connaissances, ou peut-être avais-je tout simplement besoin d'une dose de Synthé-Coke que je ne pouvais me procurer sur Malaxian.
En gros, plus rien n'était comme avant. Il y avait bien des gangs, mais ils étaient loin d'atteindre les proportions d'autrefois. Tant mieux, après tout, il y avait moins de guerres. Les histoires se réglaient... Discrètement.
C'est alors que j'ai retrouvé Shariel, cette boule de poile. Il faut croire que je m'y étais un peu attaché... Avec le temps. Même si elle avait un caractère de chat mouillé, elle était plutôt sympa avec moi. Alors je suis resté avec elle un moment... Puis ce moment s'est un peu éternisé. Entre temps, elle avait aussi croisé Domino, un autre matou miteux qui s'étais mise en tête de lui coller au basque. Alors bon, je m'y suis fait, et on forme une plutôt bonne équipe... Finalement. | |
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